Voir la Grande Guerre. Un autre récit -
La presse en parle
« Un beau livre d’une grande richesse et d’une lecture stimulante, conclue par une belle préface de Pierre Bergougnioux et qui vaut incontestablement le coup d’œil. » Le Courrier Picard
«Dans son livre, l’historienne Annette Becker interroge les images du conflit pour mieux approcher et comprendre les hommes qui ont vécu l’enfer. » L’indépendant« […] l’une des meilleures spécialistes de la Première Guerre mondiale, propose un regard original sur ce conflit meurtrier […] » L’Essor« Voir ce qui a été senti, perçu, restitué du conflit » Télérama
« Un plaidoyer pour voir la guerre autrement » L’œil « […] Ce sont toutes ces images qu'interroge l'historienne Annette Becker, dans un beau livre richement illustré qui est une réflexion stimulante sur la perception, la vision, le regard sur ce que donne à voir un événement […] La guerre se donne à voir, mais elle se dérobe aussi, par le camouflage, pour se protéger, se dissimuler, modifier le regard. L'historienne invite son lecteur à observer avec elle ce monde qui se construit avec, dans et contre cette horreur, pour continuer à vivre. » L’ours
Présentation du livre
Ce livre est un manifeste d’historienne. Pour dire la guerre mondiale, souvent totale, il prouve que d’autres ressources que celles de l’écrit sont nécessaires, d’où ce récit placé à hauteur d’œil, dans le regard des regards des années de guerre. Qu’ont perçu les combattants et les civils du monde entier des fronts militaires et des fronts domestiques ? Qu’ont fait passer de la tragédie globale et des tragédies singulières, dessinateurs, cinéastes, peintres, photographes, artisans d’objets de guerre ? Nous saisissons le conflit à travers les images, celles qui furent publiées ou exposées comme celles qui demeurèrent dans la sphère privée. Trois chapitres construits autour de la photographie et du cinéma, des caricatures et du camouflage militaire – paradoxalement né en partie autour des avant-gardes – réactivent souffrances, consentements, désespoirs, refus, courages.
De nombreux contemporains pensaient que la douleur serait infinie ; le quatrième chapitre, « Deuils » permet de suivre le prolongement des images du temps de guerre dans le siècle : les pratiques commémoratives ont transformé les paysages et les espaces mentaux, jusqu’aux artistes les plus résolument contemporains.
Un écrivain, Pierre Bergounioux, conclut le récit.
Sommaire de l'ouvrage
« La photographie est une arme ». Un blocus de dessins : les caricatures. Le camouflage comme guerre, la guerre comme camouflage. Deuils. Postface de Pierre Bergounioux.